
Il est donc évident que le monstrueux ne répond pas à une unique définition. Les monstres et cryptides mettent d'abord mal à l'aise, de par leur nature hybride, avant d'effrayer.
Le monstrueux se prouve être un résultat de son environnement. Cela est d'autant plus évident dans le cas de l'analyse des monstres dans les Arts, puisque la composition, la touche ou les couleurs sont autant d'éléments qui influent sur la réception de la créature par le spectateur.
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Si les créatures qui ont été explorées ici semblent apporter quelques éléments de réponse, le but n'est pas d'arriver à une conclusion stricte, puisque les interprétations sont multiples et variées. Il s'agit plutôt de remettre en question le caractère impérativement terrifiant du monstrueux. Parce que ces créatures sont souvent représentatives d'un élément de la société, ou bien transmettent un message particulier, le monstrueux semble devenir, plus largement, un versant de l'étude esthétique.
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Si votre curiosité n'est toujours pas rassasiée, allez faire un tour du côté de :
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Guédron, Martial. 2018. Les Monstres, créatures étranges et fantastiques, de la préhistoire à la science-fiction. Beaux Arts Editions
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Netchine, Eve, et al. 2018. “Les monstres sont parmi nous”. Revue de la BNF, Vol. 1(56). Bibliothèque Nationale de France. pp. 1-184